Que dis la législation ?

En France, la législation sur la préparation automobile
(le tuning, les modifications mécaniques ou esthétiques) est assez stricte. Voici un résumé clair :
1. Modifications mécaniques
Toute modification qui modifie les caractéristiques techniques inscrites sur la carte grise (puissance, poids, dimensions, carburant, etc.) doit faire l’objet d’une réception à titre isolé (RTI) auprès de la DREAL (Direction Régionale de l’Environnement, de l’Aménagement et du Logement).
Si la voiture n’est pas homologuée après modifications, elle peut être interdite de circulation, et l’assurance peut refuser de couvrir un accident.
Exemples : changement de moteur, reprogrammation moteur augmentant la puissance, modification du système de freinage, suspension ou direction.
2. Modifications esthétiques
Les changements purement esthétiques (peinture, covering, intérieur) sont souvent libres tant qu’ils ne modifient pas la sécurité.
Cependant, certaines transformations extérieures (largeur de voie, élargisseurs d’ailes, pare-chocs spécifiques) peuvent aussi nécessiter une homologation si elles modifient les dimensions du véhicule.
3. Équipements spécifiques
Éclairage : feux, LED et xénon doivent être conformes aux normes CE et installés selon la réglementation.
Vitres teintées : le pare-brise doit rester conforme au taux de transparence légal (70 % minimum).
Échappement : doit respecter les normes de bruit et d’émissions. Un pot trop bruyant peut entraîner une amende et l’immobilisation du véhicule.
4. Risques en cas de non-conformité
Amende (souvent 4e classe, 135 €) et immobilisation du véhicule.
Refus au contrôle technique.
Refus d’assurance en cas d’accident (la responsabilité peut retomber sur le conducteur).
5. Bonnes pratiques
Vérifier sur le site officiel de l’administration française (Service-Public.fr) ou auprès de la DREAL avant d’entamer des modifications importantes.
Demander une homologation individuelle si nécessaire.
Conserver toutes les factures et certificats des pièces installées.
